'Olga’s Eyes' portrays the subjectivity of an octogenarian vampire woman who is tired of killing humans. Olga, who still has all her marbles, is placed in the senile wing of a nursing home, where she meets the abandoned souls concealed behind society’s blinders and settles into a new life where words are emptied of their meaning, their essence. Losing track of history, of one’s own stories, was the driving force of this script, whose controlling idea is centered on the notion that “being old doesn’t mean being dead”. My wish as writer and director was to make a movie that was at once poetic, cynical and eccentric. The contrast between Olga’s tragic situation and the movie’s tone highlights serious societal challenges in a darkly comedic way. I like it when people laugh, when they cringe. 'Olga’s Eyes' is a movie infused with social issues that nevertheless remains a true genre movie whose writing and direction have been sketched through the gender prism. Olga is a protagonist who breaks the tone as soon as it’s set. Vengeful, romantic and cynical, she perverts what surrounds her. Will the vampire give in to her lustful impulses? One thing’s for sure: her arrival will forever transform the home! Imagining, just for a moment, these senior citizens who have been cast aside from society and become old for all eternity, that’s seeing through 'Olga’s Eyes'. EN FRANÇAIS : 'Les yeux d’Olga', dépeint la subjectivité d’une femme vampire octogénaire qui ne veut plus tuer d’humains. Olga, qui a toute sa tête, est placée à l’étage des personnes séniles d’un château de l’oubli. Rencontrer les âmes abandonnées derrière les œillères de la société. S’installer là où les mots sont vidés de leurs sens, de leur essence. Perdre le fil de l’Histoire, le fil des histoires, était le moteur de ce scénario. Un scénario dont le thème repose sur l’idée que ‘ce n’est pas parce qu’on est vieux qu’on est mort’. Mon envie d’autrice-réalisatrice était de proposer un film à la fois poétique, cynique et baroque. Le décalage entre le tragique de la situation vécue par Olga et le ton du film pointent des enjeux sociétaux sombres sur un ton de comédie. J’aime lorsque l’on rit, que l’on grince des dents. 'Les yeux d’Olga' est un film mâtiné de social qui n’en reste pas moins un film de genre dont l’écriture et la mise en scène ont été croquées à travers le « prisme du genre » (l’autre genre, celui des ‘gender studies’). Olga est une protagoniste qui rompt le ton dès qu’il est planté. Vengeresse, romantique et cynique, elle perverti ce qui l’entoure. La vampire cédera-t-elle à ses pulsions désirantes ? Il n’y a qu’une certitude : sa venue transforme la résidence à jamais ! Imaginer un instant ces personnes âgées, au banc de la société, devenues vieilles pour l’éternité, c’est regarder à travers 'Les yeux d’Olga'.